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Le
moule de la sculpture et la barbotine de coulage
sont prêts. Le travail du coulage peut
commencer.
La
barbotine est préparée dans un
seau gradué en litres. En repérant
le niveau de départ, il sera facile de
déterminer le volume de barbotine
utilisé pour le coulage de l'ours. Ce
volume sera indiqué sur le moule au
marqueur indélébile. Cette valeur
sera utile pour les futurs coulages pour
déterminer si la quantité de
barbotine disponible permet le coulage dans ce
moule.
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La
barbotine est versée dans le moule
soigneusement sanglé de toutes parts pour
éviter les fuites par écartement
des parties du moule sous la poussée de
la barbotine.
Un
timer de cuisine permet de mesurer le temps de
l'opération. Ce temps servira pour les
coulages suivants. Il me permet de connaitre le
temps dont je dispose pour d'autres tâches
pendant que la prise de la barbotine se fait
dans le moule en plâtre. A la fin du temps
écoulé, le timer émet une
sonnerie qui m'alerte pour signaler que le
vidage de la barbotine peut être
fait.
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Au
cours de la prise le niveau de la barbotine
baisse dans la nourrice de coulée,
laissant apparaître une croûte de
pâte dont l'épaisseur va croissant.
En
découpant une tranche de cette
croûte au plus près de la surface
de la barbotine il est possible de voir
l'épaisseur atteinte à ce
niveau.
Lorsque
l'épaisseur a atteint la valeur
recherchée le moule peut être
vidé de sa barbotine et mis à
égoutter.
Je
me suis fixé 6 mm pour l'ours polaire, ce
qui correspond au final à environ 22-23
minutes de temps de prise.
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Après
vidange de la barbotine le moule est mis
à égoutter nourrice vers le bas
pendant environ 10 minutes.
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Ensuite
le moule est remis debout sur une tournette pour
le découpage de la croûte de
pâte formée dans la
nourrice.
La
découpe se fait avec la lame d'un
couteau. Un coup d'éponge humide permet
de lisser la tranche de la pâte et
empêche l'amorce de fentes au
séchage.
Si
la croûte de pâte adhère
encore au moule il faut encore attendre avant
d'ôter la partie supérieure du
moule.
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Lorsque
la pâte commence à se
décoller du moule, c'est le signe que la
pièce commence à prendre du
retrait à l'intérieur du moule. Il
est temps de commencer le
démoulage.
En
premier j'ôte la partie supérieure
du moule, celle qui comporte la
nourrice.
On
voit sur la photo que la pâte se
décolle tout autour de l'empreinte. Il
faut faire vite car si la pièce prend
trop de retrait avant démoulage elle peut
être abîmée lors du
démoulage par trop de frottements sur les
reliefs de l'empreinte.
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La
partie de la pièce visible à ce
stade est la base de l'ours. c'est cette partie
qui va devoir supporter le poids de l'ours
après démoulage.
Pour
éviter qu'elle ne se déforme trop
facilement pendant et après
l'opération de démoulage,
j'accélère son durcissement avec
le jet d'air chaud d'un décapeur
thermique. Moins d'une minute suffit à
durcir la pâte.
L'étape
suivante consiste à renverser le moule
contenant la pièce sur un rondeau de
plâtre, puis à écarter
délicatement les deux parties du moule
pour libérer la
pièce.
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Une
première partie de moule a
été ôtée en la
glissant délicatement sur la surface du
rondeau paralèllement à l'autre
partie (dans le sens de la dépouille des
volumes) pour ne pas accrocher la pièce.
L'autre contient encore le reste de
l'ours.
Ce
type de démoulage avec la pièce
directement posée sur un rondeau de
plâtre évite les manipulations de
la pièce encore humide et très
facilement déformable.
Il
faut être très vigilant à
l'état d'avancement du retrait de la
pièce avant démoulage. La photo
ci-contre laisse voir un jour important au
niveau de la tête de l'ours après
avoir posé le moule sur le rondeau. Dans
un état de retrait un peu plus
avancé, cela aurait pu endommager le
museau de l'ours ou son
menton....
La
dernière partie de moule peut être
ôtée pour libérer l'ours en
totalité.
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L'ours
est libéré... Enfin libre
!
Il
faut atténuer les coutures et renforcer
quelques traits avec de petits outils, la
pâte encore très molle facilite ce
travail.
Ensuite
il faut laisser sécher la pièce
avant de procéder à sa finition
avant la cuisson de biscuit.
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Au
premier plan la sculpture de l'ours en
plâtre, au second plan l'ours
réalisé par
coulage.
La
reproduction vient de commencer.
L'opération
de coulage avec fluidification et dosage de la
barbotine prend environ 1 h
1/4...
Le
moule pourra être utilisé pour un
coulage par jour s'il ne se sature pas trop en
eau et s'assèche correctement entre deux
coulées.
Une
coulée consomme environ 2 litres de
barbotine. Ma préparation de 30 litres de
barbotine devrait assurer la production d'une
douzaine de pièces.
Étape
suivante : Séchage, finition et cuisson
de biscuit.
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